Le mois dernier, une amie m’a appelée, un peu paniquée. Marie venait d’apprendre qu’elle devait souscrire une nouvelle assurance emprunteur pour son rachat de crédit. « Mais je pensais que j’en avais déjà une ! Est-ce que c’est normal ? Et surtout, combien ça va me coûter en plus ? » Ses questions m’ont rappelé à quel point cette étape peut être déroutante.
En réalité, l’assurance emprunteur dans le cadre d’un rachat de crédit, c’est un peu comme changer de voiture : vous n’allez pas garder l’assurance de votre ancien véhicule pour le nouveau. Mais contrairement à l’assurance auto, ici les règles sont moins évidentes et les enjeux financiers peuvent être considérables. J’ai vu des emprunteurs économiser plusieurs milliers d’euros simplement en comprenant mieux leurs droits.
En bref :
- L’assurance emprunteur est quasi-obligatoire pour un rachat de crédit immobilier, optionnelle pour la consommation
- Vous avez le droit de choisir votre assureur (délégation) et de changer à tout moment (Loi Lemoine)
- Le coût peut varier de 0,10% à 0,50% du capital selon votre profil et les garanties
- C’est le moment idéal pour renégocier et optimiser votre couverture
Sommaire
Qu’est-ce qu’un rachat de crédit ?
Définition et objectifs du rachat / regroupement de crédits

Le rachat de crédit, ou regroupement de crédits, consiste à fusionner plusieurs emprunts en un seul nouveau prêt. Imaginez que vous jongler avec trois balles : votre crédit immobilier, votre crédit auto, et votre crédit conso. Le rachat, c’est remplacer ces trois balles par une seule, plus facile à manier.
L’objectif principal ? Simplifier votre gestion financière et souvent réduire vos mensualités. En pratique, un organisme de crédit rembourse tous vos prêts existants et vous propose un nouveau contrat avec une seule échéance mensuelle. La durée est généralement allongée, ce qui diminue la mensualité mais peut augmenter le coût total du crédit.
Selon les dernières données de l’ACPR, près de 180 000 ménages français ont eu recours au rachat de crédit en 2024, principalement pour alléger leur budget mensuel dans un contexte de hausse des taux d’intérêt.
Pourquoi l’assurance emprunteur entre en jeu dans cette opération
Voici où ça devient intéressant : dès que vous souscrivez un nouveau crédit, la question de l’assurance emprunteur se pose automatiquement. Ce n’est pas un transfert de votre ancienne assurance, c’est un nouveau contrat pour un nouveau prêt.
La banque ou l’organisme prêteur veut s’assurer que si quelque chose vous arrive – décès, invalidité, perte d’emploi – le prêt pourra être remboursé. C’est une protection mutuelle : pour vous et vos proches d’un côté, pour le prêteur de l’autre.
Et c’est là que réside l’opportunité ! Contrairement à ce que beaucoup pensent, vous n’êtes pas obligé d’accepter l’assurance proposée par la banque. La délégation d’assurance vous donne le droit de choisir un contrat externe, souvent plus avantageux.
Assurance emprunteur dans le cadre d’un rachat de crédit
L’assurance est-elle obligatoire ?
Bonne nouvelle : légalement, l’assurance emprunteur n’est jamais obligatoire en France. Ce que dit la loi, c’est clair sur ce point. Cependant – et c’est un « cependant » de taille – les établissements financiers peuvent en faire une condition pour accorder le prêt.
En pratique, pour un rachat incluant du crédit immobilier, l’assurance est quasi-systématiquement exigée. J’ai rarement vu une banque accepter de financer un bien immobilier sans couverture d’assurance. Le risque est trop important à leurs yeux.
Pour un simple rachat de crédits à la consommation (sans immobilier), c’est plus nuancé. Certains organismes l’imposent, d’autres non. Tout dépend du montant, de votre profil et de la politique de l’établissement.
Quels types de prêts sont concernés (immobilier vs consommation)
Soyons précis sur les différents cas de figure :
Rachat avec crédit immobilier inclus : l’assurance emprunteur sera pratiquement toujours demandée. Les montants en jeu sont importants et la durée longue. Les banques ne prennent pas le risque.
Rachat de crédits à la consommation uniquement : l’assurance peut être optionnelle selon l’organisme. Certains courtiers spécialisés proposent des solutions sans assurance pour des montants modérés.
Rachat mixte : dès qu’il y a de l’immobilier dans l’équation, même pour une faible partie, l’assurance redevient quasi-obligatoire.
Un point important que je vois souvent mal compris : si vous aviez plusieurs assurances emprunteur (une par crédit), elles s’arrêtent automatiquement quand vos anciens prêts sont soldés. Vous repartez à zéro avec le nouveau prêt.
Le rôle de l’assurance emprunteur (pour l’emprunteur et pour la banque)
Pour la banque, c’est simple : l’assurance garantit le remboursement du capital restant dû en cas de sinistre. C’est sa sécurité financière.
Pour vous, c’est plus nuancé mais tout aussi important. L’assurance protège vos proches d’un héritage de dettes. Elle peut aussi maintenir votre niveau de vie en cas d’incapacité temporaire de travail. J’ai accompagné des familles qui, sans cette protection, auraient perdu leur logement suite à un accident ou une maladie grave.
Dans le contexte spécifique du rachat de crédit, l’assurance prend une dimension particulière : vous consolidez vos dettes, souvent pour une durée plus longue. La couverture devient donc d’autant plus cruciale car l’exposition au risque s’étend dans le temps.
Les garanties à connaître pour l’assurance d’un rachat de crédit
Garanties « de base » : décès, PTIA
Commençons par les garanties incontournables, celles que toutes les banques exigent :
Décès : en cas de décès de l’assuré, l’assureur rembourse le capital restant dû à la banque. Vos héritiers récupèrent le bien libre de toute charge financière. C’est la garantie de base, présente dans 100% des contrats.
PTIA (Perte Totale et Irréversible d’Autonomie) : cette garantie intervient quand vous vous retrouvez dans l’incapacité définitive d’exercer toute activité rémunérée et que vous avez besoin d’aide pour accomplir les actes essentiels de la vie quotidienne. Concrètement, c’est un état d’invalidité de 3ème catégorie de la Sécurité Sociale.
Ces deux garanties forment le socle minimum. Aucune banque n’acceptera un dossier de rachat de crédit immobilier sans elles. Le coût de cette couverture de base représente environ 0,05% à 0,15% du capital emprunté selon votre âge.
Garanties « classiques » : IPT, IPP, ITT
Ensuite viennent les garanties d’incapacité, souvent exigées pour les rachats immobiliers :
IPT (Incapacité Permanente Totale) : invalidité supérieure à 66% vous empêchant d’exercer votre profession. L’assureur prend en charge les mensualités du crédit.
IPP (Incapacité Permanente Partielle) : invalidité entre 33% et 66%. La prise en charge est proportionnelle au taux d’incapacité déterminé par expertise médicale.
ITT (Incapacité Temporaire de Travail) : arrêt de travail temporaire suite à accident ou maladie. L’assurance couvre les mensualités pendant la durée de l’arrêt, généralement après un délai de franchise de 30 à 180 jours.
Point important : les garanties obligatoires varient selon les banques et votre profil professionnel. Un cadre aura souvent des exigences différentes d’un artisan ou d’un fonctionnaire.
Garanties « complémentaires » : perte d’emploi, maladies graves, etc.
Les garanties optionnelles peuvent faire la différence en cas de coup dur :
Perte d’emploi : prise en charge des mensualités en cas de licenciement (hors faute grave, démission ou fin de CDD). Attention aux conditions strictes : ancienneté professionnelle requise, délai de carence, durée maximale d’indemnisation limitée à 24 ou 36 mois généralement.
Maladies graves ou affections de longue durée : certains contrats incluent des garanties spécifiques pour cancer, infarctus, AVC. D’autres proposent une exonération de cotisations en cas d’ALD (Affection Longue Durée).
Un conseil que je donne souvent : évaluez bien l’utilité de ces garanties selon votre situation. Si vous êtes fonctionnaire avec un emploi stable, la garantie perte d’emploi n’est peut-être pas prioritaire. En revanche, si vous avez des antécédents familiaux de maladie grave, une couverture renforcée peut être judicieuse.
Spécificités pour rachat de crédits (nouveau capital, durée, nouvel emprunt)
Le rachat de crédit présente des particularités qu’il faut anticiper :
Capital réévalué : le montant assuré correspond au nouveau capital emprunté, qui peut être supérieur à la somme de vos anciens crédits (frais de rachat, trésorerie supplémentaire).
Durée allongée : si vous passer de 15 à 25 ans de remboursement, votre exposition au risque s’allonge. L’assureur en tient compte dans sa tarification.
Quotité à redéfinir : si vous étiez en couple avec des quotités différentes sur vos anciens prêts, c’est l’occasion de les harmoniser selon votre situation actuelle.
J’ai récemment conseillé un couple qui, lors de leur rachat, a découvert qu’ils pouvaient optimiser leurs quotités. En passant de 50%/50% à 70%/30% (répartition selon leurs revenus), ils ont économisé 15% sur leurs cotisations annuelles.
Coût et tarification de l’assurance emprunteur dans un rachat de crédit
Les facteurs qui influencent le prix (montant, durée, âge, santé, profession)
Le prix de votre assurance emprunteur dépend de plusieurs critères que les assureurs analysent minutieusement :
L’âge : c’est le facteur principal. Plus vous vieillissez, plus le risque statistique augmente. Entre 30 et 50 ans, les taux peuvent doubler ou tripler.
L’état de santé : même avec la suppression du questionnaire de santé pour certains prêts, votre historique médical influence encore le tarif pour les gros montants ou les emprunteurs seniors.
La profession : certains métiers sont considérés comme « à risques ». Pompier, pilote, travailleur du BTP… les tarifs peuvent être majorés de 50% à 200%.
Le montant et la durée : plus le capital est important et la durée longue, plus l’exposition au risque est élevée. Logique.
Les habitudes de vie : tabac, sports extrêmes, voyages fréquents dans certains pays… tout compte.
Ce que beaucoup ignorent : contrairement au crédit initial, l’assurance peut être calculée sur le capital restant dû (contrat externe) au lieu du capital initial (assurance bancaire). Cette différence peut représenter des milliers d’euros d’économies sur la durée.
Simulation – exemples chiffrés (si possible)
Prenons l’exemple concret de Julien, 42 ans, cadre non-fumeur, qui fait un rachat de crédit de 180 000 € sur 20 ans :
| Type d’assurance | Taux annuel | Cotisation mensuelle | Coût total |
|---|---|---|---|
| Assurance groupe (banque) | 0,45% | 67,50 € | 16 200 € |
| Délégation d’assurance | 0,25% | 37,50 € | 9 000 € |
| Économie potentielle | -0,20% | -30 €/mois | 7 200 € |
Dans ce cas réel, Julien économise 7 200 € sur la durée totale du prêt simplement en choisissant la délégation d’assurance. Et ce n’est pas un cas exceptionnel ! Les écarts de tarification peuvent être encore plus importants pour les jeunes emprunteurs ou ceux ayant un excellent profil de santé.
Pour un emprunteur de 35 ans en excellente santé, j’ai déjà vu des tarifs descendre à 0,08% en délégation contre 0,35% en assurance groupe. Sur un capital de 250 000 €, cela représente plus de 13 000 € d’économies.
Comment faire des économies ? (délégation d’assurance, renégociation, courtier)
Voici mes conseils pratiques pour optimiser le coût de votre assurance :
Systématiquement comparer : ne vous contentez jamais de l’offre de la banque. Demandez au minimum 2-3 devis externes pour mesurer les écarts.
Utiliser un courtier : un bon courtier accède à des tarifs négociés et peut vous faire gagner du temps. Attention toutefois aux frais de courtage qui peuvent rogner les économies.
Jouer la transparence : si vous êtes en bonne santé, n’hésitez pas à le mettre en avant. Bilan de santé récent, pratique sportive régulière, non-fumeur… chaque élément positif compte.
Négocier les garanties : adaptez les garanties à votre réelle situation. Pourquoi payer une garantie ITT avec 30 jours de franchise si votre employeur vous maintient le salaire 6 mois ?
Profiter des évolutions législatives : avec la Loi Lemoine, vous pouvez changer d’assurance à tout moment. N’hésitez pas à renégocier chaque année.
Délégation d’assurance et changement de contrat dans le cadre d’un rachat
Assurance groupe vs assurance individuelle

Cette distinction est cruciale pour comprendre vos options :
L’assurance groupe : c’est celle proposée par votre banque. Elle mutualise les risques de tous les emprunteurs de l’établissement. Avantages : simplicité administrative, acceptation quasi-automatique. Inconvénients : tarifs souvent moins compétitifs, garanties standardisées, pas de personnalisation.
L’assurance individuelle (délégation) : vous choisissez un assureur externe qui évalue votre profil personnel. Avantages : tarifs personnalisés, garanties adaptées, possibilité de négociation. Inconvénients : démarches plus complexes, délais d’acceptation, questionnaire médical possible.
Ce que j’observe dans ma pratique : les profils « standards » (âge raisonnable, bonne santé, profession classique) ont tout intérêt à explorer la délégation. Les profils « atypiques » trouvent parfois leur compte dans l’assurance groupe qui prend moins en compte les spécificités individuelles.
Les droits de l’emprunteur (Loi Lagarde, Hamon, Bourquin, Lemoine)
L’évolution législative a considérablement renforcé vos droits en matière d’assurance emprunteur :
Loi Lagarde (2010) : elle a instauré le droit à la délégation d’assurance dès la souscription du crédit. Plus besoin d’accepter obligatoirement l’assurance de la banque.
Loi Hamon (2014) : possibilité de changer d’assurance dans les 12 premiers mois du crédit, avec un préavis de 15 jours.
Amendement Bourquin (2018) : droit de résiliation annuelle à la date d’anniversaire du contrat, avec un préavis de 2 mois.
Loi Lemoine (2022) : la révolution ! Résiliation possible à tout moment sans frais ni pénalités, suppression du questionnaire de santé sous conditions, réduction du droit à l’oubli.
En clair : vous n’êtes plus prisonnier de votre choix initial. Si vous trouvez mieux ailleurs, vous pouvez changer quand vous voulez, à condition de respecter l’équivalence de garanties.
Étapes pour substituer ou renégocier son assurance lors d’un rachat de crédit
Voici la marche à suivre pour optimiser votre assurance dans le cadre d’un rachat :
Étape 1 : récupérez la fiche standardisée d’information (FSI) auprès de votre banque. Ce document liste les garanties minimales exigées.
Étape 2 : obtenez plusieurs devis d’assureurs externes en utilisant cette FSI comme base de comparaison.
Étape 3 : comparez non seulement les tarifs mais aussi les définitions des garanties, les exclusions, les délais de franchise.
Étape 4 : si vous optez pour une délégation, constituez votre dossier : questionnaire de santé si nécessaire, justificatifs professionnels, examens médicaux éventuels.
Étape 5 : une fois l’accord de l’assureur obtenu, présentez le contrat à votre banque qui a 10 jours ouvrés pour valider l’équivalence des garanties.
Étape 6 : signez votre nouveau contrat d’assurance et résiliez l’ancien selon les modalités prévues.
Point crucial : anticipez ces démarches car elles peuvent prendre 4 à 8 semaines. Ne retardez pas votre rachat de crédit à cause de l’assurance.
Les pièges à éviter
Attention aux erreurs classiques que je vois régulièrement :
Sous-estimer l’équivalence de garanties : votre nouvelle assurance doit couvrir exactement les mêmes risques. Un contrat moins cher mais avec des garanties inférieures sera refusé par la banque.
Négliger les exclusions : certains contrats externes excluent des risques couverts par l’assurance groupe (sports, voyages, professions…). Lisez attentivement.
Oublier les délais : même avec la Loi Lemoine, respectez les préavis de résiliation pour éviter les doubles cotisations.
Se focaliser uniquement sur le prix : un contrat à 0,10% qui exclut votre profession n’est pas une bonne affaire. Privilégiez le rapport qualité/prix.
Mentir ou omettre des informations : en cas de sinistre, l’assureur enquête. Toute fausse déclaration peut entraîner la nullité du contrat.
Checklist et bonnes pratiques pour choisir son assurance lors d’un rachat de crédit
Questions à se poser avant la souscription
Avant de vous engager, posez-vous ces questions essentielles :
Mes garanties actuelles me conviennent-elles encore ? Votre situation a peut-être évolué depuis votre premier crédit. Nouveau travail, enfants, état de santé… adaptez vos garanties.
Ai-je besoin de toutes les garanties proposées ? Si vous êtes fonctionnaire, la garantie perte d’emploi est-elle vraiment utile ? Si vous n’avez pas d’enfants, quelle quotité choisir ?
Mon âge justifie-t-il une renégociation ? Si vous avez souscrit jeune avec des tarifs avantageux, attention à ne pas dégrader votre situation. Inversement, certains assureurs proposent des tarifs dégressifs avec l’âge.
Mes habitudes de vie ont-elles changé ? Arrêt du tabac, pratique sportive, changement de profession… autant d’éléments qui peuvent améliorer votre tarification.
Quelle est ma tolérance au risque ? Préférez-vous payer plus cher pour une couverture maximale ou optimiser les coûts en acceptant certains risques ?
Documents à demander/modifier (fiche standardisée, attestation de garanties, questionnaire santé)
Constituez votre dossier méthodiquement :
La fiche standardisée d’information (FSI) : document obligatoire que doit vous remettre la banque. Elle détaille les garanties minimales exigées et leur niveau de couverture. Indispensable pour comparer à armes égales.
L’offre de prêt provisoire : elle précise les conditions du rachat de crédit et vous donne une vision claire du montant à assurer et de la durée.
Vos justificatifs de revenus récents : bulletins de salaire, avis d’imposition, bilans comptables si vous êtes indépendant. Certains assureurs adaptent leurs tarifs selon vos revenus.
Votre carnet de santé si nécessaire : même si le questionnaire de santé est supprimé sous conditions, certains profils peuvent encore en avoir besoin.
Attestations professionnelles : si votre métier est à risque, préparez les justificatifs prouvant vos mesures de sécurité ou formations spécialisées.
Un conseil pratique : utilisez un comparateur en ligne pour avoir une première estimation avant d’entamer les démarches détaillées.
Cas particuliers (emprunteur co-emprunteur, âge avancé, profession à risque)
Emprunt en couple : c’est l’occasion de revoir vos quotités. Si vos revenus ont évolué différemment, une répartition 70/30 au lieu de 50/50 peut être plus logique et économique. Attention : chaque emprunteur peut avoir son propre contrat d’assurance.
Emprunteur senior : passé 60 ans, les contraintes s’accentuent. Certains assureurs refusent les nouveaux contrats, d’autres appliquent des surprimes importantes. L’assurance groupe de la banque peut devenir plus compétitive. Notre guide spécialisé seniors détaille toutes les options.
Professions à risque : pompier, militaire, pilote, métiers du BTP… certaines professions nécessitent des assureurs spécialisés. Ne vous découragez pas au premier refus, des solutions existent toujours.
Problèmes de santé : la convention AERAS facilite l’accès à l’assurance pour les personnes ayant ou ayant eu des problèmes de santé graves. Le droit à l’oubli peut également jouer en votre faveur.
Expatriés ou bi-nationaux : vérifiez bien la couverture géographique de votre contrat et les conditions de prise en charge à l’étranger.
Conclusion
Le rachat de crédit représente bien plus qu’une simple restructuration financière : c’est une opportunité unique de repenser votre stratégie d’assurance emprunteur. Comme me le confiait récemment un client après avoir économisé 8 000 € sur son contrat : « Si j’avais su que c’était si simple de comparer et de changer, je l’aurais fait bien plus tôt ! »
Retenez les points essentiels : l’assurance n’est jamais légalement obligatoire mais reste quasi-incontournable en pratique pour l’immobilier. Vous avez des droits solides grâce aux évolutions législatives récentes, notamment le droit de résiliation à tout moment. Enfin, les économies potentielles sont loin d’être anecdotiques – nous parlons souvent de plusieurs milliers d’euros sur la durée totale du prêt.
Le rachat de crédit, c’est le moment idéal pour faire le point sur votre protection. Ne laissez pas passer cette chance de optimiser à la fois vos mensualités et votre couverture d’assurance. Vos finances et votre tranquillité d’esprit n’en seront que meilleures.
FAQ – Assurance emprunteur pour un rachat de crédit
- Faut-il obligatoirement souscrire une assurance emprunteur lors d’un rachat de crédit ?
- Puis-je changer mon assurance emprunteur après avoir fait un rachat de crédit ?
- Quelle est la différence entre assurance groupe et assurance individuelle dans le cadre d’un rachat ?
- Quels sont les principaux critères qui font varier le coût de l’assurance emprunteur après un rachat ?
- Quelles garanties minimum ma banque peut-elle exiger lors d’un rachat de crédit immobilier ?
- Comment puis-je optimiser mon assurance emprunteur lors d’un rachat de crédit ?
Par Clara Morel — Spécialiste assurance emprunteur.
